mercredi 8 septembre 2010

Quelques larmes pour Kirnette

Touriste volage du net, je m'étais accordé du temps ce soir pour y apporter un petit quelque chose.
Devant la page blanche, mon attention se détourne et je clique sur un des liens vers mes blogs favoris, bien que délaissés, celui de Kirnette ... il n'existe plus, Kirnette n'est plus.

La page est encore plus blanche.

Pourquoi les larmes montent-elles pour quelqu'un que je ne connais pas?

Peut-être est-ce le partage qui permet cela. Elle partageait d'infimes fragments de sa vie sur le Net, ses doutes, ses espoirs, ses tableaux. Des mots se sont échangés aussi. Tout cela tissant d'un fil de soie des liens subtils, imperceptibles ... pensais-je.

Avec elle disparaît son blog, plus de traces, plus de mots à relire, plus de tableaux à revisiter ... c'est cela le virtuel.

Elle gardera sa place dans ma tête comme les autres que j'ai aimé et qui ne sont plus.

lundi 28 juin 2010

FLASH .... FLASH .... FLASH .....

Après des semaines d'interrogations et de doutes sur les vacances - partir/pas partir, où et avec qui - un grand pas vient de s'accomplir aujourd'hui ... nous avons renouvelé notre équipement.
Il est en test, cette nuit, au fond du jardin. :o)

mercredi 2 juin 2010

Des individus dans la ville

Istanbul, mégalopole de 14 millions d'habitants, un pied sur chaque continent, bordée d'eau, est une ville à dimension humaine.
Après avoir risqué leur vie en traversant la Kennedy Caddesi, véritable highway en bord de mer, les stanbouliotes viennent rêver, se délasser, regarder les bateaux passer ... 'comme tous les enfants du monde'.











D'autres, plus loin, au pied de Beyoğlu, s'exposent aux vagues qui viennent s'écraser contre la promenade et explosent en arcs-en-ciel fugaces.






Nous avons repéré l'énigmatique personnage de l'Istiklal Caddesi déjà signalé par Nathalie (ici). Il est cerné, nous sommes plusieurs à le surveiller.


Et celle-ci, n'était-elle pas dans un épisode de Star Wars?


Quelques ménagères prenant le temps de discuter après leur marché dans le quartier de la mosquée Mehmet Fathi.
Un prochain billet portera sur ce marché superbe.

mercredi 26 mai 2010

KAPALIÇARŞI

Parle-t-on d'Istanbul sans penser au 'Grand Bazar'?

Cette année, nous n'y avons pas mis les pieds. C'est déjà la saison touristique, les vendeurs sont dans un état pas possible et, si on peut se glisser et se laisser emporter dans la foule d'une rue populaire autour du marché égyptien, traverser la foule des touristes n'a pas le même charme.
C'est notre dernier dimanche à Istanbul et nous avons approché le Kapalıçarşı. Il est fermé, tout comme les commerces des rues alentours , et on peut y découvrir une foule de choses totalement invisibles en autre temps.

Le Grand Bazar est une quartier entier d'Istanbul, avec ses ruelles, ses cours, ses avenues entièrement couvertes. Fermé, on ne peut qu'en faire le tour et, très vite, le thème des portes du Marché Couvert s'est imposé.
J'ai espéré les trouver toutes, nous avions le temps, les rues étaient, pour la plupart, totalement vides mais certaines portes sont restées dissimulées, secrètes, et resteront à découvrir lors de prochaines visites.

Il doit y avoir vingt portes, ai-je supposé, ayant trouvé la porte numéro 20 immédiatement suivie de la porte numéro 1.

Le commerce à Istanbul se déploie en strates, que ce soit en hauteur ou en profondeur, tout l'espace est occupé. Et dès qu'une porte se ferme ou qu'un rideau de fer s'abaisse, d'autres commerces prennent place en attendant leur réouverture.

Combien de fois n'avons nous pas entendu, ce jour-là, n'allez pas plus loin, c'est fermé, arrêtez-vous ici. Ah, ces yabanci, qu'ont-ils à aller photographier des portes fermées?

Tout le quartier des alentours s'est avéré être un sujet intéressant. Un prochain billet présentera les photos prises à cette occasion.









mardi 18 mai 2010

Istanbul Haydarpaşa Terminal

Ici, vous êtes en Asie.
En face c'est l'Europe: là où l'Orient-Express s'arrêtait.

Ici, c'est la porte de l'Orient du chemin de fer, la gare Haydarpasha.
Fruit d'une collaboration entre l'empire Ottoman et l'empire de Prusse, elle fut achevée au tout début du 20éme siècle.
Cette gare est le pied à terre oriental de la ligne qui reliait Berlin à Bagdad.

















La table des horaires est extraordinairement simple, tout tient en une page.
Quand je pense aux tableaux qui s'accumulent à la gare du Midi, à Bruxelles, dans lesquelles il faut s'y retrouver pour faire 50 kilomètres en train.

La différence, c'est qu'ici, le terminus s'appelle Tibriz, Téhéran, Damas, comme il s'appellerait Ostende ou Arlon dans mon petit pays.
Et cela donne d'autres sensations, un vertige, un appel.

lundi 17 mai 2010

Premières images, premièrs sensations

Arrivés en fin d'après-midi, nous nous présentons à l'hôtel que nous envisagions .... 'complet'!
Pour moi, c'est la surprise, je n'avais pas imaginé que le mois de mai était déjà un mois de haute saison.

Deuxième, troisième, quatrième hôtel .... oui, c'est bon, nous avons trouvé!
En tout nous avons quand même parcouru 200 mètres à pied pour trouver cette chambre ;o)
Attention, très Chers, les photos ci-dessous ne sont pas celles de l'hôtel :o)))

Le dépliant de l'hôtel précise que nous sommes à 150m du front de mer. On jette nos valises, pardon nos deux sacs, et nous sommes partis vérifier cela. Les photos de cet article sont prises durant notre descente vers la mer.

Ce n'est peut-être pas les photos que les stambouliotes voudraient voir paraître mais ce sont celles que nous aimons, celles de cet Istanbul qui disparaît. Une strate de plus sur celles qui forment le plancher séculaire de cette mégalopole fabuleuse, plancher sur lequel se construit une nouvelle Istanbul.





J'aime cette dernière photo: La rose et son amie la pierre.


Dès que nous en aurons le temps, dès que la connexion wifi le permettra à nouveau, nous donnerons des nouvelles.

Deux ans plus tard, le retour à Istanbul

Après la disparition du vol direct de la Brussels Air Line, après les pénibles correspondances de la Lufthansa - bonheur! - nous bénéficions maintenant d'un vol direct Bruxelles-Istanbul avec la Turkish Air Line. Un avion moderne, des repas qui évoquent déjà la Turquie ... et ... et un personnel de bord super agréable.