Bon Dieu!
Une semaine déjà et rien d'autre qu'un rapide 'Happy Lundi'? Je peux faire mieux!
Voici une évocation de nos vacances 2007, une étape de 60 kilomètres - deux heures de route? - la plus courte de nos vacances sans doute.
Nous avions aperçu, de la route sur la corniche, un bout de plage sauvage, sur la mer Noire, quelques tables et chaises qui nous invitaient à prendre un thé ... nous y sommes, finalement, restés jusqu'au lendemain.
Il y avait un vent de tous les diables et nous avions bataillé deux bonnes heures à arrimer la tente à de très gros cailloux qui, finalement, se déplaçaient avec elle. Le vent nous refroidissait mais aïe les coups de soleil.
Fourbus, moi énervé, nous sommes retournés nous installer à l'ombre pour de nouveaux thés bien mérités et constater après quelques minutes que notre peine n'avait pas été vaine puisque qu'elle offrait un abri, contre le vent, à ces braves gens alors que d'autres, n'ayant pas encore leur saoul, lui faisaient face.
Une semaine déjà et rien d'autre qu'un rapide 'Happy Lundi'? Je peux faire mieux!
Voici une évocation de nos vacances 2007, une étape de 60 kilomètres - deux heures de route? - la plus courte de nos vacances sans doute.
Nous avions aperçu, de la route sur la corniche, un bout de plage sauvage, sur la mer Noire, quelques tables et chaises qui nous invitaient à prendre un thé ... nous y sommes, finalement, restés jusqu'au lendemain.
Il y avait un vent de tous les diables et nous avions bataillé deux bonnes heures à arrimer la tente à de très gros cailloux qui, finalement, se déplaçaient avec elle. Le vent nous refroidissait mais aïe les coups de soleil.
Fourbus, moi énervé, nous sommes retournés nous installer à l'ombre pour de nouveaux thés bien mérités et constater après quelques minutes que notre peine n'avait pas été vaine puisque qu'elle offrait un abri, contre le vent, à ces braves gens alors que d'autres, n'ayant pas encore leur saoul, lui faisaient face.
Et le soir, mes amis, un plat d'anchois grillées dont nous nous souviendrons longtemps.
Pour le sourire du jour, voici l'anecdote croustillante. Cette année là, à notre première étape, en Autriche, nous nous sommes rendus compte que si nous avion bien les deux tentes, nous n'avions les armatures que d'une seule et que nous n'aurions donc que cette seule tente pour loger à six - Ah non, cinq cette année là, me rappelle Mme des Neiges - pendant un mois ... mais aussi une seule tente à monter :o)
Pour le sourire du jour, voici l'anecdote croustillante. Cette année là, à notre première étape, en Autriche, nous nous sommes rendus compte que si nous avion bien les deux tentes, nous n'avions les armatures que d'une seule et que nous n'aurions donc que cette seule tente pour loger à six - Ah non, cinq cette année là, me rappelle Mme des Neiges - pendant un mois ... mais aussi une seule tente à monter :o)
10 commentaires:
ah, tu n'as pas ton pareil patrick, pour raconter ces anecdotes improbables...
ça me rappelle... (un souvenir spécial pour madame des neiges) la mongolie ! quand j'ai moi aussi planté ma tante dans la pampa, lestée de moult gros caillous - qui n'ont servi à rien puisqu'à peine avais-je le dos tourné que la tente, pfuit, s'est envolée...
la mongolie étant le pays des grands espaces, j'en ai été pour mes frais, la tente m'attendait 2km plus loin coincée au milieu d'une rivière.
...
joyeux lundi à toi cher patrick !
Très chère Leyla,
Improbable? Depuis cet été là, le mot 'improbable' est rayé de mon vocabulaire ;o)
Tu insistes sur la Mongolie, n'est-ce pas? Je vais donc devoir m'acharner sur toi?
Non contente de m'accuser, publiquement d'avoir planté ma tante, c'est maintenant à la tienne que tu t'en es prise.
Pauvre femme!
Lestée de cailloux! Oui, mesdames, oui, messieurs, pas un caillou, pas deux cailloux mais moult cailloux. Et des gros encore bien.
Croyez-vous que son calvaire s'arrête là? Croyez-vous qu'elle ait été l'objet de quelque miséricorde? Non! Elle a été laissée là, au milieu de la steppe, son bourreau, plein de dédain, n'a que la vue de son dos à lui offrir.
Et c'est par ses propres moyens, que cette pauvre femme, usée par la vie, courbée sous le poids de son existence, toute chenue, c'est par ses propres moyens, vous dis-je, qu'elle a du se traîner jusqu'à la rivière pour enfin s'y jeter, elle-même, seule, comme elle l'a toujours été. Presque une délivrance!
Vous croyez avoir touché le fond de l'horreur?
Détrompez vous!
Mlle O., ce monstre, plante ses talons hauts dans le sol, se drape de son tailleur de cérémonie rose - Oh funeste couleur - et de ses ongles parfaitement manucurés, creuse encore un peu: elle réclame ses frais! Oui, vous avez bien entendu, ses frais.
Pour peu, si vous l'écoutiez encore quelques instants, elle se plaindrait que la victime se soit seulement 'coincée' au milieu de la rivière. Quel manque de collaboration, quel manque de fair-play, après toute la peine qu'elle s'est donnée, sa victime ne lui donne même pas la satisfaction de couler.
La famille, ce n'est plus ce que c'était!
Quelle aventure!!! Happy lundi - euh pardon, mardi - à toi!
Je dois bien avouer que je suis à court d'histoires similaires... mes rares et récents souvenirs de camping ne m'ont pas vraiment donné envie de réitérer l'expérience. Mais qui sait, quand on aura 4 enfants à trimballer pour les vacances, dormir sous tente peut être une option si 5 s'opposent contre moi! (en-dessous de 5, le mari n'a aucun espoir)
@ Caméléon.
M'enfin.
C'est bien mal me connaître.
J'avais un guide avec moi.
Il a galopé.
Et plongé dans la rivière.
Je n'ai fait que 1,8km ce soir-là.
Et puis,
la tente voyageait en option 5* - en jeep vois-tu, pendant que moi je marchais tout le jour.
ALORS QUE LE SOIR ELLE VEUILLE D'UN COUP SE FAIRE LA MALLE, moi je dis, l'humanité c'est plus ce que c'était.
...
[et dis !! n'attend pas lundi prochain pour la prochaine anecdote !!! steuplai...]
Comme c'est drôle comment petit à petit, le visage d'un inconnu se dessine à travers son blog...
Bonne journée pas trop venteuse, Patrick!
@Julie
Le camping, c'est comme la mer et la montagne, on aime ou pas. Pour nous, c'est un moyen pour voyager en nomades.
Bonne soirée.
@Leyla
Si je comprends bien, tout le monde s'est tiré ce jour là: la tente, le guide, le cheval du guide ... un grand moment de solitude au milieu de la steppe. Génial! ;o)
C'est comme dans une relation, Flora, on découvre, on se découvre, peu à peu. Différemment en fonction de la personne avec qui on développe cette relation mais ici tout est public et on peut donc découvrir différentes facettes.
Bonne nuit à vous.
Tous tes derniers billets me font penser que tu sembles, d'une façon consciente ou pas, d'être "en manque" de la Turquie.... ou bien est-ce que je me trompe ? Mutlu çarşamba günü (bon mercredi)!
Oh oui, chère Nathalie, tu as bien compris.
Je fréquente la Turquie de deux façons:
- Istanbul en hiver et en amoureux
- Nomade en été et en famille
La dernière fois que nous y avons été, c'était en février 2008 à Istanbul. Nous avons fait l'impasse sur les vacances d'été pour diverses raisons et je suis 'en manque'.
Manque de l'ambiance, des odeurs, de la nourriture mais surtout des rencontres et de l'attitude de gentillesse et d'accueil de ces gens.
Cela ne me laisse pas indemne, j'en ramène quelque chose, cette attitude déteint sur moi et retourner là-bas, me permet de me ressourcer, de me remettre à niveau. Une sorte de stage ;o)
Je ne sais pas encore ce que nous allons faire cette année. Cela dépend des activités des enfants, des éventuels examens à présenter en septembre, du boulot (la crise fait sentir ses effets).
Je ne manquerai pas de te tenir au courant.
Que la journée, te soit douce,
Patrick
Ah ! Quelle belle plage de galets qui ressemble à celles de Normandie !
Que de souvenirs à partager !
L'imprévu et la rudesse du confort font le charme du camping... et des vraies vacances.
Nous avons eu aussi du vent en Yougoslavie, je vois encore mon mari le bras levé contre la toile de tente. Si je ne me souviens plus exactement pourquoi, je sais que nous avions un mat qui avait cassé et qu'il a fallu bricoler pour la suite du voyage. Une fois nous étions trop fatigués pour monter la tente ; nous avons dormi à la belle étoile > matelas pneumatiques crevés ! On s'habitue à dormir à la dure...
Cinq sous la tente tu dis ? Nous étions trois : mon petit copain (qui est maintenant Mr Cergie) sa jeune soeur ado de 15 ans, et moi. Un mois dans une tente avec sa future belle soeur et son petit copain, quand on a 25 ans, c'est dur.
Je sens d'ici l'odeur des hanchois... D'ailleurs c'est l'heure du déjeuner.
Bonne fin de semaine à toi, Patrick
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