Pour nos vacances en Turquie, nous voyageons en famille et en voiture. Nous avons un circuit préparé d'année en année mais, au jour le jour, nous pouvons décider de sauter, rallonger ou raccourcir une étape. Notre moyen de logement privilégié est la tente.
Cette année là, une étape était prévue à Kizilcahamam. Sur la carte, nous avions repéré un Mili Park et nous savions que souvent il était possible de camper dans les parcs nationaux.
Nous quittons donc l'autoroute en direction d'Ankara pour nous engager sur des routes plus en plus petites jusqu'à ce que nous arrivions à l'entrée d'un sentier dans lequel un panneau indicateur nous invitait à nous glisser. Après quelques centaines de mètres dans les bois nous arrivons à une grille derrière laquelle se trouve un garde de sécurité, une ambulance du Kizilay, terrains de sport et pavillons.
Wouaww! Tout çà ici?
Tentative d'explication avec le garde qui fait appeler quelqu'un et nous fait patienter. Quelques instants plus tard, arrive une personne, s'exprimant en anglais, qui nous explique que c'est un camp de vacances pour jeunes filles, qu'ils ne peuvent pas nous loger et ne connaissent pas l'existence de possibilités de camping mais que plus loin, dans la forêt, se trouve une petite maison; nous pourrions nous y renseigner.
Tout le monde en voiture, on repart.
A peine en route, la personne court après notre véhicule. Nous nous arrêtons; il nous explique que le lendemain sera le dernier jour de camp à l'occasion du quel une petite fête sera donnée et que nous sommes les bienvenus.
Nous voilà nous enfonçant plus encore dans la forêt, il m'a semblé voir une sorcière tenant une pomme et sept petits bonshommes en train de siffloter. :o) Après la maisonnette en paille, la maisonnette en bois, nous trouvons finalement la maisonnette en briques. Un brave monsieur en sort, nous nous expliquons et, visiblement, le camping n'était pas usuel dans le coin mais, comme souvent en Turquie, on ne vous dit pas 'non', on essaye de vous aider. Nous payons une entrée pour le parc (0,75€ par personne) et il se propose de nous montrer un endroit où poser la tente.
Il y avait là un grand espace libre en lisière de forêt et nous nous en contenterions bien pour une nuit, durée prévue de notre halte.
Mais non! C'est aussi cela la Turquie, tant qu'à faire, autant amener les visiteurs à s'installer dans le coin que l'on trouve le plus beau et le plus isolé, ils y seront tranquilles.
D'un signe, il m'indique de le suivre en voiture, mon épouse trottinant à ses côtés; nous nous enfonçons toujours plus loin dans la forêt.
Nous n'avions pas un véhicule tout terrain et cela commençait à devenir vraiment difficile mais le but étant toujours plus proche, il fallait avancer. Finalement, du doigt, il nous indique le fond d'un vallon à la limite de la forêt et d'une vaste plaine s'étendant entre des collines. Nous descendons le matériel et nous nous installons.
Cette année là, une étape était prévue à Kizilcahamam. Sur la carte, nous avions repéré un Mili Park et nous savions que souvent il était possible de camper dans les parcs nationaux.
Nous quittons donc l'autoroute en direction d'Ankara pour nous engager sur des routes plus en plus petites jusqu'à ce que nous arrivions à l'entrée d'un sentier dans lequel un panneau indicateur nous invitait à nous glisser. Après quelques centaines de mètres dans les bois nous arrivons à une grille derrière laquelle se trouve un garde de sécurité, une ambulance du Kizilay, terrains de sport et pavillons.
Wouaww! Tout çà ici?
Tentative d'explication avec le garde qui fait appeler quelqu'un et nous fait patienter. Quelques instants plus tard, arrive une personne, s'exprimant en anglais, qui nous explique que c'est un camp de vacances pour jeunes filles, qu'ils ne peuvent pas nous loger et ne connaissent pas l'existence de possibilités de camping mais que plus loin, dans la forêt, se trouve une petite maison; nous pourrions nous y renseigner.
Tout le monde en voiture, on repart.
A peine en route, la personne court après notre véhicule. Nous nous arrêtons; il nous explique que le lendemain sera le dernier jour de camp à l'occasion du quel une petite fête sera donnée et que nous sommes les bienvenus.
Nous voilà nous enfonçant plus encore dans la forêt, il m'a semblé voir une sorcière tenant une pomme et sept petits bonshommes en train de siffloter. :o) Après la maisonnette en paille, la maisonnette en bois, nous trouvons finalement la maisonnette en briques. Un brave monsieur en sort, nous nous expliquons et, visiblement, le camping n'était pas usuel dans le coin mais, comme souvent en Turquie, on ne vous dit pas 'non', on essaye de vous aider. Nous payons une entrée pour le parc (0,75€ par personne) et il se propose de nous montrer un endroit où poser la tente.
Il y avait là un grand espace libre en lisière de forêt et nous nous en contenterions bien pour une nuit, durée prévue de notre halte.
Mais non! C'est aussi cela la Turquie, tant qu'à faire, autant amener les visiteurs à s'installer dans le coin que l'on trouve le plus beau et le plus isolé, ils y seront tranquilles.
D'un signe, il m'indique de le suivre en voiture, mon épouse trottinant à ses côtés; nous nous enfonçons toujours plus loin dans la forêt.
Nous n'avions pas un véhicule tout terrain et cela commençait à devenir vraiment difficile mais le but étant toujours plus proche, il fallait avancer. Finalement, du doigt, il nous indique le fond d'un vallon à la limite de la forêt et d'une vaste plaine s'étendant entre des collines. Nous descendons le matériel et nous nous installons.
3 commentaires:
Bonjour Patrick, quand as tu été en Turquie ? le bivouac en plein hiver, c'est rude ! (note, pas plus que le bivouac d'été en islande...)
je partage avec toi l'amour fou de cette liberté (presque...) totale, de planter sa tante là où le coeur nous porte... au creux d'une montagne ou au bord d'une rivière, avec le vent le ciel et les nuages pour seuls témoins.
(forcément, en turquie, on est "un peu" moins seuls...)
Bonjour,
Une petite mise au point ou deux:
- Le tutoiement me convient mais alors il faut l'utiliser partout, cela m'aidera à gérer ma schizophrénie :o)
- Non! Pas de bivouac en hiver. Si un jour j'arrive enfin à aller voir Kars ou Erzurum en hiver, cela ne sera pas en tente. Oh non!
- Important! Ce lieu est public et je tiens à préciser que JAMAIS je n'ai essayé de planter ma tante au creux d'une montagne ou au bord d'une rivière ... même avec des témoins ;o)))))
(Oouais, c'est une vacherie ce que je viens de faire là mais elle était si facile à faire. :o)))
La réponse maintenant:
Je ne sais plus combien de fois j'y ai été; la dernière fois c'était en 2007 et je suis encore toujours à me ronger les doigts de ne pas y être parti cette année cela me manque terriblement. Alors là, je ressasse mes souvenirs, je ressors les photos et je rêve.
Amitié,
Patrick
Décidément, je me surpasse ! et je gagne haut la main le renouvellement de mon surnom de "blond inside"...
oui donc, je voulais dire : planter ta tente..... hum...
:)
pas bête cette idée de ressortir les photos au creux de l'hiver ! j'ai trouvé quoi faire de ma soirée...
amitié
(mais alors, on se tutoie n'est-ce pas !)
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