Je regrette que l'histoire ne soit enseignée que comme une matière à apprendre, une accumulation de dates et d'évènements à mémoriser sans mettre en pespective l'histoire que nous vivons tous les jours. Dans les journaux, à la télévision, nous assistons à cette histoire avec un intérêt à peine supérieur à celui que nous portons à la publicité pour les yaourts qui favorisent le transit intestinal ;o)
Voici une liste d'ouvrages qui m'ont intéressé.
Histoire | |
Auteur | Titre |
Lewis Bernard | Islam |
Clot André | Soliman le Magnifique |
Ternon Yves | Empire Ottoman: le décli, la chute, l'effacement |
Benoist-Mechin | Le loup et le Léopard. Mustapha Kemal ou la mort d'un empire |
Stengers Jean | Congo. Mythes et réalités |
Bayly C.A. | La naissance du Monde Moderne (1780-1914) |
2 commentaires:
Bonjour Patrick,
C’est vrai que l’enseignement de l’histoire à l’école est très superficiel.
En Turquie, à l’époque où j’étais à l’école secondaire et au lycée, tout ce qu’il fallait faire pour avoir une bonne note en histoire c’était d’apprendre par cœur les dates et les résultats des guerres que nous avions fait! La dimension sociale, culturelle, économique de l’histoire était négligée. Il n’y avait pas non plus une approche comparée à l’histoire de diverses nations/civilisations. C’est dans mes trentaines que j’ai commencé à me poser des questions sur divers points de l’histoire et je me suis mise à lire petit à petit. Je m’intéresse à l’histoire ottomane, l’histoire européenne, l’histoire économique du monde. Je veux lire aussi sur l’histoire byzantine car je pense qu’il faut d’abord comprendre la Byzance pour comprendre l’Empire Ottoman. Pourtant, ces derniers temps je me suis penchée sur la lecture des œuvres de l’histoire de l’art et je lis avec grand plaisir les ouvrages de Daniel Arasse (“On n’y voit rien” et “Histoires de peintures”).
De ta liste, je n’ai lu malheureusement que “Mon Nom est Rouge” de Orhan Pamuk et “l’Islam” de Bernard Lewis. Je vais me renseigner sur les autres. Et c’est sans doute une honte que je n’ai pas lu “Le Dernier Seigneur des Balkans” de Necati Cumalı! :-(
Amitiés,
Müge
Bonsoir Müge,
C'est sans doute aussi une question d'âge, adolescent, on est pas porté à s'intéresser aux matières scolaires.
Mais je crois aussi que c'est lié à l'enseignant ou plus exactement à sa personnalité. Nous en avons croisé beaucoup mais il n'y en a que quelques uns qui restent gravés dans le coeur et dont on se souviendra longtemps.
Ce sont aussi ceux-là qui nous ont appris d'autres choses que le contenu des leçons et devoirs.
Avec toute mon amitié,
Patrick
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