Je crois que je fais un Syndrome post-Obama
Pendant des semaines j'ai été nourri, abreuvé, gavé, hydraté, confit, baigné, drainé, rincé, douché, gonflé, survitaminé de nouvelles sur ce qu'Obama annonçait, promettait, couvait, préparait, concoctait, tramait; je savais qui il était, qui il n'était pas, ce qu'il était et n'était pas, ce qu'il pensait, à quoi il rêvait, en quoi il croyait, ne croyait pas, ne croyait plus, qu'il n'était pas blanc, qu'il n'était pas noir.
Et là, le vide, l'abstinence brutale, l'angoisse du vide, un trip dans les espaces parallèles, les tremblements, la gorge sèche, les sueurs froides.
Obama n'existe quasiment plus, il va très probablement passer jeter un coup d'oeil à la Maison Blanche, faire l'état des lieux et voir que Bush ne pique pas l'argenterie; serrer quelques mains dans le monde mais sans stress.
Comment vais-je tenir jusqu'au 20 janvier?
Et attention je ne consomme pas, c'est juste une dépendance passive, j'écoute la radio dans la voiture en partant travailler le matin, de temps en temps le soir; la télévision exceptionnellement.
Comment vais-je faire pour attendre cet homme qui, en Belgique, est pour le président du parti socialiste un parfait exemple de démocrate progressiste, pour la présidente du parti démocrate chrétien, un parfait humaniste, et pour un représentant du parti libéral, le prototype du libéral?
C'est l'homme qu'il nous faut à tous, qui serait wallon en Flandres, flamand en wallonie, breton à Metz, parisien dans le Morbihan, catalan à San Sebastian, basque à Cadiz.
"Un homme, une nation, un continent, un monde!"
Peut-être serai-je déçu le 21 janvier?
Pendant des semaines j'ai été nourri, abreuvé, gavé, hydraté, confit, baigné, drainé, rincé, douché, gonflé, survitaminé de nouvelles sur ce qu'Obama annonçait, promettait, couvait, préparait, concoctait, tramait; je savais qui il était, qui il n'était pas, ce qu'il était et n'était pas, ce qu'il pensait, à quoi il rêvait, en quoi il croyait, ne croyait pas, ne croyait plus, qu'il n'était pas blanc, qu'il n'était pas noir.
Et là, le vide, l'abstinence brutale, l'angoisse du vide, un trip dans les espaces parallèles, les tremblements, la gorge sèche, les sueurs froides.
Obama n'existe quasiment plus, il va très probablement passer jeter un coup d'oeil à la Maison Blanche, faire l'état des lieux et voir que Bush ne pique pas l'argenterie; serrer quelques mains dans le monde mais sans stress.
Comment vais-je tenir jusqu'au 20 janvier?
Et attention je ne consomme pas, c'est juste une dépendance passive, j'écoute la radio dans la voiture en partant travailler le matin, de temps en temps le soir; la télévision exceptionnellement.
Comment vais-je faire pour attendre cet homme qui, en Belgique, est pour le président du parti socialiste un parfait exemple de démocrate progressiste, pour la présidente du parti démocrate chrétien, un parfait humaniste, et pour un représentant du parti libéral, le prototype du libéral?
C'est l'homme qu'il nous faut à tous, qui serait wallon en Flandres, flamand en wallonie, breton à Metz, parisien dans le Morbihan, catalan à San Sebastian, basque à Cadiz.
"Un homme, une nation, un continent, un monde!"
Peut-être serai-je déçu le 21 janvier?
4 commentaires:
Personnellement, je ne me suis pas du tout intéressée à la campagne éléctorale américaine. Je n’attends pas un grand changement après le 20 Janvier. Quant à la lacune jusqu’à cette date, je suis sûre que le super couple Sarko-Carla feront tout pour la combler! :-)
Amitiés,
Chère Müge,
Je ne m'intéresse pas particulièrement à la politique, j'ai voulu épingler, ici, le phénomène médiatique qui finalement s'impose aux gens.
Je n'apprécie pas cette presse qui n'apporte pas l'information utile mais qui est plus intéressée à créer l'évènement. Le but est l'audience et on tire l'évènement jusqu'au suivant qui doit être encore plus fumant. Si le lecteur ou l'auditeur veut connaître la suite, il se débrouille; on est passé à autre chose du jour au lendemain.
Ceci dit, je suis intéressé par ce qui va changer dans l'après-Bush, je n'aime pas ces relents de guerre mondiale, de reprise de la guerre froide; j'apprécie le fait que les USA aient pu élire une personne de couleur; je trouve dommage que la France n'ait pu faire la même révolution en élisant une femme à la présidence et que pour ce faire ils aient élevé un pantin agité à la plus haute marche.
Vous êtes fine psychologue, Müge; vous avez déjà trouvé mon point faible, le couple Sarko-Carla, voilà la chose qui est bien une source d'irritation quasiment permanente chez moi ;0)
Je ne connais rien à la politique française mais je ne supporte pas leur président qui, pour moi, a un problème de personnalité.
Tout ceci m'évitant, bien évidemment, de parler de la politique belge qui est une catastrophe.
iyi günler,
Patrick
c'est drôle, j'ai un peu le meme sentiments...on mets nos espoirs dans cet homme, qui, malheureusement, reste avec un pays completement détruite par les soins de Bushbush, mais si jamais il n'était pas à la hauteur? il a une charhe énorme sur ses épaules, et je n'aimerais pour rien au monde être à sa place....
Soyez la bienvenue Esther,
Il aura tout les espoir du monde sur les épaules, c'est clair.
On sait aussi qu'un homme politique dit les choses qui doivent plaire pour être élu mais la réalité fait aussi qu'il ne pourra tout réaliser, il y a les budget à réaliser en fonction des contingences financières et les pression des groupes qui peuvent entraver la prise de décision. Mon espoir est qu'il ai une recherche d'apaisement dans le monde et un effort pour l'aide sociale à l'intérieur même des USA.
Bien amicalement, Patrick
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